Une manière de travailler respectueuse de nos abeilles
En 1985, nous avions adopté une démarche de production biologique. Dès que le premier cahier des charges apiculture biologique est paru, nous avons été certifiés par Ecocert. Après 30 ans d'apiculture biologique, nous avons renoncé à ce label cet été 2015 pour pouvoir mieux lutter contre le varroa, mais nous conservons toutes les autres pratiques du cahier des charges bio dans un souci d'une apiculture respectueuse de nos abeilles.
Zone de butinage Les abeilles travaillent efficacement dans un rayon de l’ordre de 1,5 km autour de leur ruche. Nos emplacements des ruches sont hors de portée (à plus de 3km) de sites industriels ou de zones de grande culture qui reçoivent des insecticides
Avec notre situation privilégiée en plein coeur des Cévennes, aire dans laquelle nous laissons nos ruches même en hiver, nous avons des zones de butinage sur une flore sauvage préservée.
Lutte contre les maladies Avec la mondialisation, les apiculteurs ont transhumé leurs ruches à travers toute la planète. Ceci a induit l’arrivée de nouveaux parasites contre lesquels elles ne peuvent pas se défendre (le varroa, le frelon asiatique…).
Nous appliquons en priorité des mesures préventives ou de la prophylaxie pour lutter contre les parasites.
Le varroa est notre principal problème : en absence de traitement contre ce petit acarien, nos ruches meurent en moins d’un an.
En apiculture biologique, seuls certains produits sont autorisés dans la lutte contre ces parasites : les huiles essentielles, par exemple le thymol qui est une essence de thym aux vertus antiseptiques, l’acide oxalique ... Les soins ont lieu en hiver. Nous continuons à les utiliser mais en quittant le label bio, nous nous avons également la possibilité d'utiliser un acaricide homologué qui nous permet de soigner nos ruches plus efficacement et d'éviter de perdre trop de ruches ce qui risquerait mettre notre exploitation en danger.
TranshumancesNous avons recours aux transhumances de manière très raisonnée et nous restons dans notre zone protégée, partant des vallées cévenoles autour de Vielvic pour monter sur le Mont Lozère, le massif du Goulet et plus rarement le Tanargue.